Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

centre de loisirs - Page 2

  • NOUVELLE SECTORISATION A CABOURG A VANVES (suite et fin) : Brianne à sa maman : « Mais pourquoi le maire, il veut me faire partir de mon école ! »

    « Matin et soir, avec mon mari, nous courons à travers la ville de Vanves pour déposer et récupérer ma fille à l’école Cabourg pour l’instant, à l’école du Parc à partir de la Rentrée,  et mon fils à la créche du Plateau (Boule de Gomme) avant de prendre le métro ou en revenant du travail, alors que nous habitons à la limite de Vanves et d’Issy les Moulineaux, Bd du Lycée. Il faut compter à chaque fois près d’une heure (de course) pour les déposer et surtout les récupérer le soir dans les temps impartis, avant 19H. Avec toutes les conséquences que cela implique lorsqu’on arrive à 18H25 à la créche et à Cabourg à 18H55. Avec l‘école du Parc, ce sera très limite !  Surtout lorsqu‘on a du retard, cela se passe mal avec le Centre de loisirs, car au 3éme retard, c’est l’exclusion du Centre de Loisirs ( ?). Heureusement cela n'a pas été le cas.  Mais ma fille est d'un naturel angoissé et il est vrai qu'elle vit mal ces retards du soir. Mon époux a dû demander des horaires aménagés  pour pouvoir partir de son travail à 17H15 et joue beaucoup avec ses RTT sur chaque quart d’heure de retard. Et je ne vous parle du regard des collégues de travail lorsque vous devez partir à 18H » témoigne cette mére de famille à bout en cette fin d’année scolaire.

    Surtout face à l’indifférence, car n’ayant pas de « relations », ils n’ont pas de réponse à leurs questions qu’un « débrouillez-vous » lorsqu’ils demandent un changement de créche du côté de la rue Aristide Briand par exemple, un silence radio lorsqu’ils demandent un rendez-vous à la mairie. Mais le sumum a été atteint lorsqu’ils ont appris par l’instituteur  de sa fille qui lui a remis une lettre l’invitant à participer à une réunion à l’école du Parc,  que sa fille ferait la Rentrée 2016 là bas en CP « Il pensait que nous avions reçu une réponse à notre demande de dérogation. Mais la directrice ne nous porte dans son cœur. Ce qui me met hors de moi, c’est le mépris » conclut elle.  « Mais pourquoi le maire, il veut me faire partir de mon école ! » lui a demandé sa fille Brianne un de ses derniers jours

  • A VANVES, DES CHANTIERS COMMENCENT QUAND D’AUTRES ABOUTISSENT

    Avec ce week-end  prolongé et surtout ce beau temps ensoleillé et chaud, les vanvéens peuvent se promener dans leur ville et s’apercevoir qu’elle est bien évidemment en chantier. L’un d’entre eux est en train de se terminer, avec l’îlot Cabourg face au marché, alors que ravalement du tribunal d’Instance est en cours. Un autre doit débuter ces jours-ci au PMS André Roche l’aménagement en gazon synthétique du terrain de football annexe. Tous ces chantiers sont réalisés dans les régles de l’art bien sûr. Mais voilà certains (privés)  sont réalisés dans des conditions plus que douteuses, comme par hasard, en fin de journée, ou de semaine, et même lors de week-end prolongé, sans aucune panneau démontrant qu’il y ait eu autorisation dans les régles, avec arrêté municipal, surtout lorsque le soi-disant échauffaudage empêche le passage des piétons sur le trottoir, et empiéte sur des places de stationnements. Place du Val c’est le festival depuis le début de l’année avec le ravalement de l’immeuble du studio Hair. Le summum est atteint actuellement avec l’installation des volets, avec une première tentative très branlante voilà quinze jours, et une nouvelle ce week-end prolongé…et toujours des ouvriers ( ?) différents. Pendant ce temps là, des chefs d’entreprises dépensent des centaines d’euros pour faire monter leurs ouvriers sur les toits en respectant une réglementation draconienne (à juste titre), alors que d’autres font ce qu’ils veulent lorsque les autorités sont en vacances ou en week-end prolongé…Jusqu’à ce qu’il y ait un acident mortel.

     

    Le chantier Cabourg est dans sa phase ultime, avec deux mois de retard à cause des intempéries de cet hiver. Beaucoup de travaux supplémentaires ont été nécessaires et ont amené la Conseil Municipal du 25 Mai dernier à voter 2 marchés complémentaires et 12 avenant au marché de travaux de recompsition. Ils concernent des plantations et aménagement d’espaces verts, des travaux de VRD, de couverture, d’étanchéiité, de menuiserie, de cloisons et faux plafonds en plâtres, de carrelage, de serrurerie, de peinture, de plomberie, de chauffage, de ventilation ; d’électricité, d’équipement de cuise…Ainsi le coût total de cete opération se monte à 15,4 M€ au lieu de 14,6 M€ soit une augmentation de 5,69%, ce qui montre la maîtrise de cette opération n’ont pas manqué de faire remarquer Bernard Gauducheau et Générad Laubier, maire adjoint qui suit de prés ce chantier. Même le groupe socialiste a salué le travail des services techniques.  Ainsi la réouverture des écoles pourra s’effectuer pour la Rentrée de Septembre, leur déménagement des sites Aristide Briand (école Maternelle) et Michelet (école primaire) et leur réaménagement dans les nouveaux locaux étant prévu en Juillet après livraison du chantier, avec le centre de loisirs bien sûr. La Municipalité a prévu des visites découvertes de ce site pour les élus, les parents d’éléves, les enseignants d’ici leur ré-ouverture.

     

    Un autre chantier devrait commencer ces jours-ci, plusieurs engins de chantier ayant commencé leur apparition, sur le terrain annexe de football. Rappelons que ce terrain en stabilisé implanté  en 1941 a subi des opérations de rénovation lourde en 1995 pour recevoir une surface de jeu en sable fillerisé de schiste houille stabilisé mécaniquement. Mais voilà, malgré un entretien régulier et sérieux, en vue d’en ralentir l’altération liée à son utilisation, son niveau d’usure ne permet plus de jouer dans des conditions de sécurité satisfaisantes. C’est pourquoi la municipalité a décidé, après avoir reportée sa décision depuis 4 ans, de mettre un revêtement en gazon synthétique dit de « dernière génération »  qui permettra d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation et peut être son homologation par la FFB, ce qui était impossible en l’état actuel du terrain. Il sera accompagné par une rénovation de son éclairage en bénéficiant des dernières technologies en terme d’économie d’énergie.  La ville en profitera pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie (600 m3) sous ce terrain, alimentée en continu par le réseau de drainage de ce terrain dont la superficie de captage d’eau de pluie est de 7000 m2 ainsi que d’une parie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké sera complété ponctuellement par les eaux de baignade de la piscine lors des 3 opérations de vidange des bassins imposées par le législateur. « Grâce à son traitement par ozonation, l’eau de baignade ne nécessiter aucun retraitement pour être ré-utilisé à des fins d’arrosage, à contrario des piscines traitées au chlore » indique le Service des Sports. L’eau ainsi stockée, alimentera le réseau d’arrosage automatique du terrain d’honneur de football. Une vanne de puisage permettra également le remplissage des citernes mobiles assurant l’arrosage des jardinières de la ville ainsi que les laveuses de voirie.

     

  • ILOT CABOURG : VANVES RATE L’OCCASION D’UN ECO QUARTIER !

    Quelques vanvéens privilégiés auront le droit aujourd’hui de visiter le chantier de l’îlôt Cabourg, et d’assister à la pose de la première pierre de cette opération qui faisait parti du programme de Bernard Gauducheau dés 2001. Un événement très local qui se déroule lors de la semaine du Développement Durable et rappelle que certains vanvéens avaient défendu l’idée d’un éco-quartier lors de la campagne des municipales de 2008 sans être entendus.

     

    Le maire de Vanves a vraiment lancé cette opération, un certain soir du 3 Juin 2004 lors d’une réunion publique de quartier (Saint Remy) lorsqu’il a coupé l’herbe sous les pieds de son opposition qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum. Il annonçait ce soir là que la ville gardait la maîtrise foncière totale de l’opération avec l’abandon du projet de construction de logements et d’extension du tribunal d’instance, avec la reconstruction des écoles, du centre de loisirs couplé avec la préservation du pavillon de l’ancien commissariat, la construction d’une salle polyvalente et d’un parking de 80 places. Le 15 Décembre 2004, le conseil municipal approuvait le programme relatif aux travaux de recomposition de l’îlot Cabourg. Comme le montant de l’opération s’élevait à 8 163 001 €, la ville sollicitait diverses subventions en 2007/08 qui se montaient à 1 761 590 € et la Communauté d’Agglomération Arc de Seine pour l’attribution d’un fonds de concours 2009 d’un montant de 405 808 €. Ainsi 5 595 603 € devait rester à sa charge. Il rappelait à l’époque,  dans quel état se trouvait ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imaginait derrière ces façades - Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs -   « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire car c’était difficile. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait il à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération.

     

     L’opposition a toujours regretté, et notamment les Verts que cet aménagement n’ait pas été relié avec tout son environnement, et en particulier le centre Ancien. Les Verts ont même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008.  « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. J’y ai renoncé. Et nous avons modifié le projet qui a été ensuite voté à l’unanimité par le Conseil Municipal. Nous avons déjà dépensé 890 000 € sur ce projet jusqu’à présent. Et ils vont le mettre à la poubelle pour le remettre en cause. Ce serait du gaspillage. L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » leur avait répondu Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la Campagne des municipales en ajoutant qu’il « répond à des besoins d’équipements indispensables » (écoles, locaux pour la jeunesse, salle de sport, parking de 80 places…) qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien.  

     

    Au printemps derniers, les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions. « Je n’ai jamais vu cela ! ». Et la demande de subvention au Conseil Régional était accordée : 1 050 000 €… « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait il lors d’une réunion de quartier.  Les services municipaux déménageaient l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » avait il reconnu sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles… Le chantier pouvait commencer…